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Sebastião Salgado

  • avril 11, 2025
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En 1973, il commence à s’intéresser à la photographie, en autodidacte. Il intègre successivement les agences photographiques Sygma (1974-1975), Gamma (1975-1979) et Magnum (1979-1994)[8].

En 1984-1985, il part au Sahel et collabore avec Médecins sans frontières. Le livre Sahel, l’homme en détresse, publié par Prisma Presse en 1986 a été vendu au profit de MSF en France[8].

En 1994, il crée à Paris l’agence de presse photos Amazonas Images avec sa femme Lélia Wanick Salgado[9].

Salgado choisit lui-même ses projets aux quatre coins du Brésil : il travaille toujours en noir et blanc et observe la vie de ceux qui vivent et qui travaillent dans des conditions difficiles : migrants, mineurs, victimes de la famine… Un de ses reportages les plus renommés, intitulé La Mine d’or de Serra Pelada, porte sur le quotidien dans une mine d’or au Brésil, reportage dans lequel il parvient à décrire les conditions de travail auxquelles les mineurs sont soumis[8].

Il est nommé représentant spécial de l’UNICEF en 2001.

Dans l’introduction d’Exodes, il écrit :

« Plus que jamais, je sens que la race humaine est une. Au-delà des différences de couleur, de langue, de culture et de possibilités, les sentiments et les réactions de chacun sont identiques. Les gens fuient les guerres pour échapper à la mort ; ils émigrent pour améliorer leur sort ; ils se forgent de nouvelles existences dans des pays étrangers : ils s’adaptent aux pires situations… »

Cependant, depuis le début des années 2000, des journaux (dont le New York Times) et l’écrivain Susan Sontag critiquent les photographies de Salgado. Le photographe est accusé d’utiliser de manière cynique et commerciale la misère humaine, de rendre belles les situations dramatiques qu’il saisit au risque de leur faire perdre leur authenticité. Sontag s’interroge sur « l’inauthenticité du beau » dans l’œuvre de Salgado[réf. souhaitée].

Évolution de la mission de reboisement lancé par l’Institut Terra à l’initiative du couple Salgado[10]

Dans le domaine familial de Bulcão qu’il possède près d’Aimorès au Brésil, avec sa femme Lélia Deluiz Wanick Salgado, il a rendu à la nature et reboisé près de 700 ha de terres épuisées par des années d’exploitation. Ils ont pour cela créé en avril 1998 l’ONG « Instituto Terra »[11], qui a trouvé des financements pour élever et planter près de 4 millions d’arbres. L’institut propose également des programmes de sensibilisation et d’éducation à l’environnement.

En 2014, Wim Wenders et le fils du photographe, Juliano Ribeiro Salgado ont réalisé un documentaire sur le travail de Sebastião Salgado, Le Sel de la Terre (The Salt of the Earth) qui a reçu le prix spécial « Un Certain Regard » au festival de Cannes 2014[12].

En 2016, Sebastião Salgado se met au service de la liberté de la presse en offrant à l’association Reporters sans frontières (RSF) une anthologie de ses 100 plus belles photos en noir et blanc. Ainsi, le premier numéro de l’année de l’album de RSF, « 100 Photos pour la liberté de la presse »,contient un portfolio sur l’œuvre de Salgado, avec une préface d’Irina Bokova, la Directrice générale de l’UNESCO[13].

Encore en 2016, il réalise en noir et blanc une série de portraits de membres de la tribu indigène Ashaninka, dont il tire un calendrier. Il photographie notamment la famille du leader indigène Benki Piyãko[14].

En 2016, Sebastião Salgado a été officiellement installé au sein de la section de Photographie de la prestigieuse Académie des beaux-arts qui dépend de l’Institut de France, à Paris. Il siège ainsi dans le fauteuil qu’occupait Lucien Clergue jusqu’à son décès en 2014.

En 2021, il monte l’exposition Salgado Amazonia après avoir parcouru l’Amazonie pendant près de six ans pour prendre de nombreuses photographies et vidéos[16]. Prévu à la Philharmonie de Paris[17], l’évènement est retardé en raison de la pandémie de Covid-19. L’exposition s’accompagne cependant de l’album Amazônia de Jean-Michel Jarre.

 

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